Professeur à l'Université de Cracovie
Directeur des Archives de l'Académie Polonaise des Sciences et des Lettres
MERCREDI 27 AVRIL 2022 à 19h
Autour de la situation (inter-)religieuse en Pologne dans les années 1918-1939
LA SEMAINE DE L'UNITÉ CHRÉTIENNE : DU 18 AU 25 JANVIER 2021
(Par Père James Murphy, Co-directeur de la Comité Œcuménique des Ferns)
Cette tradition existe maintenant depuis 113 années.
Il était créé en 1908 par le Père Spenser Jones, prêtre anglican en Angleterre, le Père Paul Wattson, prêtre épiscopal américain, et un petit groupe catholique romain de frères et sœurs franciscans à New York.
Huit ans après, en 1916, le Pape Benoît XV a promu l'observance à travers l'église Catholique Romaine entière. Après le 2° Concile Vatican en 1965, toutes les Églises chrétiennes se mettaient d'accord d'observer « une semaine de la prière pour l'unité chrétienne ».
Depuis 1968, elles ont travaillé ensemble afin d'aider tout chrétien à prier pour l'unité, qui était la prière de Jésus lui-même « Qu'ils soient tous Un ».
Dans l'Évangile de Jean 15:17 Jésus nous demande, même nous commande, même, à « s'aimer les uns les autres ». Donc même, en diversité nous pouvons être gentils, souciants, ou bien aimables envers l'autre.
La semaine de la Prière pour l'unité chrétienne est un moment privilégié pour la prière, la rencontre et le dialogue. C'est une opportunité à reconnaître la richesse et la valeur présent dans l'autre, en particulier présent en ceux qui sont différents de nous-mêmes, et demander à Dieu le don de l'unité pour mieux atteindre sa commande de prêcher l'Evangile, les bonnes nouvelles, au monde entier.
Le Pape François dit que « tout chrétien est appelé à témoigner les bonnes nouvelles au milieu de nos vies de tous les jours ». La Semaine de prière pour l'unité chrétienne est aussi un moment pour nous tous de réfléchir nos attitudes envers l'œcuménisme.
Notre histoire personnelle, familiale et communautaire a tendance envers cela.
Nous avons toujours besoin de fortifier nos déterminations œcuméniques.
Et encore, dans les paroles du Pape François devant le Concile mondial des Eglises à Genève en 2018 : « Pour nous en tant que chrétiens, de marcher ensemble n'est pas un complot à grandir nos propres positions, mais est plutôt un acte d'obéissance envers le Seigneur, et de l'amour pour notre monde. Demandons le Père de nous aider à marcher ensemble, plus résolument dans le chemin de l'Esprit Saint ».
Fortifier nos relations œcuméniques n'est donc pas une option de plus pour nous, mais plutôt une partie de notre foi, à quoi nous devons être sincèrement attachés.
Chaque année, les églises variées dans des pays différents se rejoignent à offrir à tout chrétien à travers le monde, des cérémonies afin de célébrer cette Semaine de Prière pour l'unité chrétienne. Cette année la communauté monastique de Grandchamps en Suisse nous offre le thème de l'Evangile de St Jean chapitre 15 de « gardez-vous dans mon amour et vous porterez beaucoup de fruit ».
Ceci faisait partie de la discussion avec les Apôtres autour de la Cène. Ceci est le but de tout chrétien, dans n'importe quelle église où nous sommes membres. C'est à dire, d'être aimant et gentil à nos familles et nos voisins, ainsi qu'à tout étranger et toute personne en besoin.
La désunion des chrétiens est un problème énorme, même un scandale pour toutes les églises. Le chemin vers l'unité des chrétiens essaie cela de façon régulière avec des défis, au fur et à mesure qu'ils apparaissent ou disparaissent.
Ce moment-là est idéal afin de décider personnellement, et en communauté de prière, de faire vivre la prière de Jésus, « que nous tous soient un » même si ce n'est qu'un tout petit peu plus dans nos églises et nos diocèses.
Dans nos vies personnelles, nous devons essayer le mieux possible de respecter les croyances les uns les autres, et d'encourager les uns envers les autres d'augmenter nos efforts vers l'unité Chrétienne.
Donc, dans nos lectures de ce soir, nous entendons ces grandes paroles du Christ : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ».
C'est exactement la même chose l'unité des Chrétiens. L'acte de conversion n'est pas une quantité de choses qu'on puisse compter et qualifier et ensuite mettre dans un cahier, ou un casier et y retourner s'en servir plus tard. Une conversion est une chose qui doit être pratiquer tous les jours, un peu comme l'exhortation de St Paul dans 1 Thessaloniciens 5 : 17 – « Priez sans cesse ». C'est une activité qui doit être faite constamment, à tout moment. Nous sommes encouragés à nous convertir à chaque moment, et ceci toujours vers la vérité de Jésus, et dans la confirmation de la foi.
Nous croyons que Jésus, par sa mort et sa résurrection, nous offre la vie éternelle. Mais pour accepter cela, il nous faut vivre DE sa parole. La foi sans les actes n'est rien : dire « je crois » ou « j'accepte le salut offert par le Christ » sans conformer et convertir notre vie à sa parole, à l'amour qu'il nous offre – les uns pour les autres – est autrement une illusion !
Suivre Jésus, c'est donc vivre de sa parole, c'est aussi proclamer autour de nous le salut offert par le Christ ! Il ne s'agit pas là de faire du prosélytisme, mais d'être simplement témoin du salut offert par Dieu.
Quelle est la différence ? Le proselytisme impose, le témoignage partage, et propose en respectant la liberté de chacun. Dieu ne s'impose pas, il s'offre ! C'est bien dans ce sens qu'il faut comprendre cet appel de Jésus : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes ».
Être pêcheurs d'hommes, c'est témoigner de l'amour de Dieu et ensuite aider ceux qui ont accepté le salut à y conformer leur vie et tout leur être. Nous ne pouvons pas laisser passer cette opportunité ! Cette vie, plus ou moins longue dans la durée, mais toujours courte, puisque « l'apparence de ce monde passe » (1 Cor 7:31). Ensuite, une éternité avec Dieu et ses fidèles dans une vie et un bonheur complets, – ou loin de Dieu – avec les infidèles – dans une vie et un malheur totaux.
Ainsi, les heures, les jours, les mois et les ans ne sont pas faits pour les gâcher, ni pour s'installer confortablement et les passer sans peine ni gloire dans un stérile « aller comme si, comme ça». Ils sont faits pour vivre – ici et maintenant – ce que Jésus a proclamé dans l'Evangile salvateur : vivre avec Dieu en aimant tout et tout le monde, où on peut écouter « Très bien, serviteur bon et fidèle – entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:23).
AMEN
22 avril 2017 - Invité Père Guy Gilbert
Messe suivie d'une conférence
Nous avons eu le plaisir et l’honneur d’accueillir le Père Guy Gilbert pour une Célébration Oecuménique, venu nous faire part de son expérience auprès des jeunes, une oeuvre mise en place depuis plusieurs années et qui tend la main aux jeunes en difficultés.
Une conférence est organisée qui durera jusque tard le soir avec des débats et projections, le Père Guy nous montre les images de son refuge et nous parle de son association « Association Père Guy Gilbert Bergerie de Faucon ».
La soirée est conviviale et enrichissante, un grand moment de partage.
Vous pouvez retrouver le Père Guy Gilbert sur le lien suivant : www.guygilbert.net
16 mai 2015 - Père Pierre de Parcevaux, Prêtre du Diocèse de Paris - rencontre à l'occasion de la sortie de son livre "Dealer de Vie" aux Editions du Jubilé
DEALER DE VIE
Par le Père Pierre de Parcevaux, prêtre du diocèse de Paris.
Témoignages, enseignements, renseignements, détresses, urgences… la vie, mélange de joies et de peines, de victoires et de déceptions.
Pas le temps de donner du temps au temps alors qu’en matière d’overdose chaque minute compte, qu’un gosse se love sur ses blessures, que des parents sont à bout de larmes. Ca n’arrive pas qu’aux autres… Il faut aussi prévenir. Alors l’auteur, entre squats, ministères, urgences des hôpitaux, commissariats de police nous donne cet ouvrage, émouvant, tonique, sans fioritures… à son image.
Pour tenir, il y a les compagnons de route, parce qu’il est prêtre, l’Évangile et puis… la Luciole.
Aider les victimes, soutenir les proches, dénoncer les trafics, livrer des expériences, alerter sur les nouvelles addictions, et cela, sans pathos inutile mais avec une infinie compassion alliée à une lucidité sans faille… Tout y est en une ardente nécessité.
Pierre de Parcevaux. Prêtre du diocèse de Paris. Plus de quarante années de terrain auprès des jeunes et des familles touchées par la drogue.
Responsable de l’association La Luciole. Alliant réflexion et action, auteur de nombreux articles, conférences, ouvrages, il est considéré comme un expert particulièrement averti.